#data #données #Analytics #GA4 #RGPD
“Data”… ou 18 100 recherches Google mensuelles en France, d’après le Keyword Planner. Ces derniers mois, plus que jamais, ce terme est omniprésent. De nombreux mots-clés associés à la data sont dans les tendances actuelles, on pense notamment à ChatGPT, #jenesuispasunedata, data privacy…Quotidiennement au cœur de notre monde digitalisé, mais aussi et surtout au cœur des stratégies d’entreprise, les données permettent de prendre des décisions éclairées et maîtrisées.
Pour faire un bref retour en arrière, en 2022, les enjeux gravitant autour de la donnée étaient des sujets tels que l’intelligence artificielle, la gouvernance flexible, l’éthique ou même l’équité des données. Dans un monde où l’innovation prolifère, rythmée par l’exploitation de la data, découvrez un bref aperçu des 7 tendances à considérer pour monter en puissance votre stratégie de données cette année.
Ce n’est pas un spoil. Cette nouvelle année sera profondément marquée par la disparition des cookies tiers. Initialement annoncée pour fin 2022, la date a finalement été repoussée au second semestre 2023 par Google. Nous entrons dans une nouvelle époque charnière pour l’économie des données.
#1 : WebAnalytics, que choisir ?
Le mois de juillet 2023 sonne la fin d’Universal Analytics, outil phare de Google, par ailleurs jugé illégal par la CNIL depuis février 2022. Google vient d’annoncer à ses utilisateurs, que les propriétés UA seraient migrées automatiquement vers Google Analytics 4. Il vous sera toujours possible d’accéder aux données récoltées précédemment, pendant une durée de 6 mois minimum.
Il sera judicieux d’exporter vos données historiques et il sera toujours nécessaire de suivre les instructions de la CNIL publiées en juillet 2022 pour rester conforme au RGPD notamment en utilisant la proxification afin de pseudonymiser les données. C’est peut être aussi l’occasion de choisir un autre outil parmi les 18 solutions que propose la cnil dans une configuration permettant l’exemption de consentement. Parmi les prétendants à la succession d’UA on retrouve ainsi AT-internet, Eulerian, Matomo, ou encore Piwik Pro.
Avec Analytics 4, Google change donc totalement de vision en proposant un modèle de données basé uniquement sur les événements. L’intelligence artificielle est dorénavant au cœur de la plateforme, permettant de remonter des informations précises et utiles de manière automatique, tout en se basant sur des indicateurs prédictifs efficaces.
Dans un contexte où la gestion et la protection des données personnelles constituent un enjeu de taille pour la firme américaine régulièrement rappelée à l’ordre par les autorités de contrôle européennes, Google annonce miser sur la confidentialité : anonymisation des adresses IP, suppression des cookies tiers.
Si ce n’est pas encore fait, il est plus qu’urgent de penser à migrer vers un autre outil de webanalyse et ne pas vous faire prendre par la bascule automatique vers GA4.
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Innovation récente et déjà incontournable, le tracking server-side désigne le principe de recueillir des données générées par un utilisateur lors de la consultation d’une page web, avant de les faire transiter via un serveur web, puis de les transmettre à un serveur ou système de destination (un analytics, outils de personnalisation, CRM…)
Ce type de tracking présente 3 avantages principaux : l’amélioration des performances de votre site internet, notamment grâce à une réduction des temps de chargement des pages; la sécurisation des données et le respect de la confidentialité, le contrôle des données générées par les internautes et la diminution du risque de fuite; enfin, l’amélioration de la qualité des données collectées.
Vous l’aurez compris, avec la fin des cookies tiers, le blocage effectué par les navigateurs, les adblockers, l’utilisation de l’API de conversion… Il est nécessaire de passer au server-side cette année. La quantité, la confidentialité et surtout la qualité des données récupérées n’en seront qu’améliorées.
#3 : Visualiser et exploiter ses données
#4 : Soigner son tracking
L’un des premiers éléments auquel faire attention lorsqu’on édite un site web : le tracking ! Il est indispensable de le nettoyer et le mettre à jour régulièrement. Pour rester efficace et fonctionner dans le temps, le tracking doit impérativement s’adapter aux évolutions de votre site et de vos différents outils marketing et analytics. Le tracking superflu doit être supprimé pour ne pas compromettre les performances du site web ; un web analyste qualifié peut vous aider en conduisant un audit régulier de votre tracking.
Il ne faut donc pas faire l’erreur de le laisser pour compte. Rendez-le vivant ! Aussi, si votre modification la plus récente a plus de 9 mois, il est plus que nécessaire de faire un audit.
#5 : Il faut valoriser
Récolter des données c’est bien, les valoriser (voire monétiser), c’est mieux !
PWC a récemment publié une étude soulignant la montée en puissance des chief data officers (CDO).
Si aujourd’hui la valeur des données est reconnue, les entreprises peinent toujours à définir son impact économique à un niveau plus détaillé. Le déploiement de nouveaux efforts en matière de données avec des coûts croissants, auprès d’un public en attente de résultats tangibles rapides, n’est pas évident.
Notons tout de même que les différentes approches de valorisation et/ou de monétisation des données vont de pair avec l’idée de gérer les données comme un produit.
#6 : On aime le minimalisme
La minimisation des données est un concept qui a vu le jour en même temps que les principes de gestion des données personnelles, en particulier dans le cadre de ce qu’on l’on appelle le “privacy by design” (la protection par défaut).
Ce principe s’est ensuite répandu au sein de nombreuses entreprises au travers de la réglementation RGPD notifiant que les données personnelles se doivent d’être “adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire pour les finalités pour lesquelles elles sont traitées”.
Perçu comme une contrainte au premier abord, de plus en plus d’entreprises perçoivent le bénéfice d’une démarche visant à identifier en amont les données susceptibles de créer plus de valeur, puis d’en mesurer les usages opérationnels.
En 2023, il est grand temps de prendre en compte les principes de minimisation des données, au-delà des données personnelles, comme étant de bonnes pratiques. Se consacrer au “juste nécessaire” permet notamment de lutter contre l’infobésité et de consacrer l’entièreté de l’énergie, du budget et des capacités de traitement aux catégories de données qui comptent le plus. Celles qui rapportent de la valeur à votre entreprise.
Dans un contexte d’urgence climatique, plus sévère que jamais, cette pratique permet également d’apporter une contribution plus positive à la protection de l’environnement.
#7 : Démocratisation des données
et DATA Mesh
Pour terminer, un ultime changement majeur à noter en 2023 va s’opérer du côté de la démocratisation des données.
On est d’accord, ce n’est pas une nouvelle tendance. En revanche, on observe une accélération notable, encouragée par les avancées technologiques et un virage stratégique dans les différentes organisations.
On constate que les entreprises ont une prise de conscience sur l’importance “d’ouvrir” leurs données et de donner libre accès aux outils et innovations. (Coucou ChatGPT qu’on ne présente plus, ou même Dall-E qui permet de créer des œuvres d’art artificielles.
DATA Mesh ?
Inventé en 2019 par Zamak Dehghani, renvoie à une architecture décentralisée assignant la propriété des données à un individu ou une équipe ayant le plus de connaissances sur le sujet.Considéré comme un outil clé de la démocratisation de la data.Ceux qui s’exécutent sur le cloud public profiteront des 4principes du data mesh :
On pense ici à une valorisation collaborative des données au sein de l’écosystème. L’enjeu ? Les mettre en application !En 2023, le mouvement de démocratisation de la data va prendre encore de l’ampleur.
